IDA don't cry me love - © Stanislav Dobak
France / Belgique

Lara Barsacq

IDA don't cry me love

  • Vendredi 16 octobre 2020  • 20h

    Théâtre Public de Montreuil / Salle Jean-Pierre Vernant

     

Horaire maintenu à 20h

trio • 65 minutes

Première en France

ENGLISH

In the beginning, there was Ida Rubinstein, legendary dancer of Les Ballets russes, muse of Serge Diaghilev, who created a sensation in Paris at the beginning of the 20th century through her charisma, beauty, and fiery presence.
In Salomé by Oscar Wilde, the dancer stripped off her costume - the famous dance of the seven veils! - And bared herself completely. Immediate triumph and reputation. Through this liberation and this provocative act, Ida Rubinstein entered into the history of dance. One century later, Lara Barsacq goes in search of the muse, who is a flawless source of inspiration for her. Blending the historical and trivial, the grandiose and absurd, personal memories and archives, Lara Barsacq composed an ode to freedom and to the protective figures who inspire energy and audacity.
It is a hymn to poetry and dance as an invention of the self.

 


Ida Rubinstein. Un si beau nom, chargé d'évocation ; mais souvent, sans qu'on en sache beaucoup plus. Lara Barsacq lève le voile sur cette artiste dont la Danse des sept voiles affola tout Paris. Ida Rubinstein, danseuse star des Ballets russes. Fascinante. Passionnée elle-même par les figures féminines insondables de la mythologie. Ida fortunée, voyageuse, mécène commandant des pièces à sa propre mesure – dont le Boléro, de Maurice Ravel (1928).

Ida mime et tragédienne. Mais aussi scandaleuse, renvoyée à la case psychiatrie, quand elle osa  incarner nue la Salomé d'Oscar Wilde. Aujourd'hui, cela vaut à IDA don't cry me love, la pièce de Lara Barsacq, de s'ouvrir sur un tableau magnifiquement insolite, délicieusement extravagant (qu'on ne divulgâchera pas plus). Danseuse et chorégraphe, Lara Barsacq touche également au chant et au théâtre. Ce croisement des talents, encore rehaussé par la vidéo et la peinture sur le plateau, renoue avec la profusion tumultueuse des Ballets russes, qui l'imprègne profondément.

Elle est arrière-petite nièce du peintre Léon Bakst, décorateur et costumier pour Serge Diaghilev, dont Ida Rubinstein était la muse. Sobre et scrupuleux dans sa visée documentaire, reconstituant ce que l’on peut comprendre de certaines danses aujourd'hui centenaires, le portrait brossé par Lara Barsacq est tout irisé d'imagination assumée. Comme d'humour distancé. En scène, deux autres danseuses l'accompagnent. Tant il est meilleur d'être plusieurs pour faire circuler les récits, issus d'une mémoire qui s'envisage comme construction sociale, collective. IDA don't cry me love fait scintiller les facettes innombrables d'Ida Rubinstein, icône de l'histoire de la danse au XXème siècle.

 

 

Découvrez l'entretien de Lara Barsacq réalisé par Wilson Le Personnic de maculture.fr en cliquant sur le lien à droite.

 

Conception, interprétation : Lara Barsacq, Marta Capaccioli, Elisa Yvelin/Marion Sage
Conseils artistiques : Gaël Santisteva
Scénographie et costumes : Sofie Durnez
Assistant accessoires : Ben Berkmoes
Lumières : Kurt Lefevre
Musiques : Nicolai Tcherepnin, Claude Debussy, Maurice Ravel, Snow Beard, Tim Coenen, Lara Barsacq, Gaël Santisteva
Diffusion / communication : Quentin Legrand - Rue Branly

Production : Gilbert & Stock

Coproductions : Charleroi danse - Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Les Brigittines (Belgique)
Résidences de création : Charleroi danse - Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Les Brigittines, Grand Studio, Le Théâtre de Liège (Belgique), Honolulu (France)

Avec le soutien du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles — Service de la danse, Wallonie-Bruxelles International, Grand Studio et le réseau Grand Luxe

Lara Barsacq est chorégraphe résidente à Charleroi danse, qui s’engage à produire, présenter et accompagner ses oeuvres de 2020 à fin 2022.