Thomas Hauert
inaudible
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Mardi
30 mai
2017
• 20h
30
Espace Michel-Simon
6 danseurs • 70 min
In his work, Swiss-Belgian choreographer Thomas Hauert touches the common ground between dance and music. Thomas Hauert takes the notion of “interpretation” as a starting point for his new
group performance for six dancers, inaudible. The choreographer uses existing pieces of music that he closely relates to choreographic scores, structured improvisations linked to the music. Here the dancers confront themselves with George Gershwin’s Concerto in Fa and Ludus de Morte Regis of contemporary composer Mauro Lanza. Always looking for new approaches to dance, Thomas Hauert reverses the principle of “mickeymousing” and lets the movements directly follow the music. The result is a condensed and detailed choreography, a fascinating series of movements that make tangible the musical experience.
Pour Thomas Hauert, le rapport à la musique est essentiel. Cette pièce, baptisée non sans une certaine ironie, inaudible, ne fait pas exception à la règle. Car « inaudible » vise surtout à souligner que le chorégraphe veut rendre lisible par les corps et les gestes tout ce que nous ne percevons pas dans une partition. « Ici, on entend certains de ces éléments parce qu’on les voit littéralement dans la danse. Ce sont les gestes qui les font apparaître » dit-il.
Il a choisi pour cette pièce le Piano Concerto en fa écrite par George Gershwin en 1925 et Ludus de Morte Regis, composition pour vingt-huit chanteurs, jouets et musique électronique, créée par Mauro Lanza en 2013. Soit d'un côté, un compositeur populaire très utilisé au cinéma et dans la danse qui mélange allègrement les genres musicaux dans une partition vive, joyeuse, légère, parfois grandiloquente ; et de l'autre un contemporain utilisant avec humour dans une composition savante des sons catalogués comme « non musicaux » (grognements, couinements, bruitages divers…).
Pour s’en emparer, Thomas Hauert utilise son arme habituelle : la danse improvisée à partir d’une partition de mouvements rigoureusement définie mais aussi le « mickeymousing », nom donné au fait que la musique surligne le mouvement - à ceci près qu’ici le processus est inversé et c’est la physicalité de la musique qui envahit les corps, comme souvent dans les danses populaires.
inaudible ; pièce colorée et enlevée, interprétée par des danseurs virtuoses, qui joue du spectacle et de la séduction en y introduisant de légères perturbations ; est ainsi avant tout un hymne à la musique et au plaisir de danser.
CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE : Thomas Hauert
CRÉÉE ET PRÉSENTÉE PAR : Thomas Hauert, Fabian Barba, Liz Kinoshita, Albert Quesada, Gabriel Schenker, Mat Voorter
MUSIQUE : George Gershwin, Mauro Lanza
CRÉATION LUMIÈRES : Bert Van Dijck
COSTUMES : Chevalier-Masson
COLLABORATION INFORMATIQUE MUSICALE : Martin Antiphon (Ircam)
SON : Bart Celis
PRODUCTION : ZOO/ Thomas Hauert
COPRODUCTIONS : Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Charleroi Danses – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Bâtie – Festival de Genève, PACT Zollverein (Essen), CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson (Paris), Ircam – Centre Pompidou (Paris), Théâtre Sévelin 36 (Lausanne), Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape
SOUTIENS : Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse, Pro Helvetia – Fondation suisse pour les arts, Loterie Nationale, Vlaamse Gemeenschapscommissie (Bruxelles), Ein Kulturengagement
des Lotterie – Fonds des Kantons Solothurn, Wallonie-Bruxelles International, Wallonie-Bruxelles Théâtre/ Danse
STUDIOS : Charleroi Danses/ La Raffinerie (Bruxelles), Grand Studio (Bruxelles), Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International