Simon Tanguy, Roger Sala Reyner & Fanni Futterknecht
I Wish I Could Speak in Technicolor
- Samedi 10 juin 2017 • 17h 30
-
Dimanche
11 juin
2017
• 16h
La Commune
2 danseurs • 50 min [création - à partir de 8 ans]
At the crossroad between expanded field of sculpture and choreography, Simon Tanguy and Roger Sala Reyner invite the visual artist Fanni Futterknecht to propose a space - an elaborate, evolving visualization of their performative trip. The evolving relation between living organisms and vibrating surfaces on stage will lead to a transformation of mental states into visual shapes and vice-versa. Bodies and objects exchange places as a receptors and transmitters of irrational signals.
Dans les années 1950, des militaires américains donnèrent du LSD à des civils pour observer ce que cela faisait. Une des cobayes, interviewée, répondit : « I wish I could speak in Technicolor » (« Je voudrais pouvoir parler en Technicolor »). Un programme insolite et séduisant duquel sont partis Simon Tanguy et son comparse Roger Sala Reyner, tous les deux danseurs, comédiens, mimes et clowns, pour travailler sur des états de conscience altérée.
Deux êtres étranges sont donc jetés dans un espace inconnu et coloré qui pourrait être un jardin d'enfant, une installation d'art contemporain, ou encore les ruines d'un rituel étrange dans lequel un totem primitif prendrait la forme d'un accessoire léger et mobile. Dans ce monde étonnant et bizarre, les objets ont une vie propre, palpitent et poussent. Simon Tanguy invite à « un Alice au pays des merveilles psychédélique », selon son expression, un univers bricolé, onirique à la fois animiste et futuriste, dans lequel on ne distinguerait plus l'homme de l'objet ou de la machine.
Il y a quelque chose ici de l'étonnement de l'enfance, de la découverte d'espaces nouveaux; une plongée dans l'absurde, dans lequel les corps sont des conducteurs d'énergie, des entités malléables qui tentent de s'adapter à leur milieu. Car tout est fluide, se mêle et s'emmêle, tout s'avale et se dégurgite, le monde est en perpétuel devenir, ouvert sur l'inattendu.
Loin des identités et des formes figées, I Wish I Could Speak in Technicolor devient ainsi un éloge poétique de la métamorphose et de l'accident, plein de légèreté et d'humour.
CHORÉGRAPHIE, INTERPRÉTATION : Roger Sala Reyner, Simon Tanguy
CONCEPT VISUEL, INSTALLATION, ESTHÉTIQUE DES
PERSONNAGES : Fanni Futterknecht
DRAMATURGIE : Igor Dobricic
CRÉATION LUMIÈRES : Léa Schneidermann
MUSIQUE ORIGINALE COMPOSÉE, INTERPRETÉE PAR : Louis Arlette
ASSISTANAT INSTALLATION, COSTUMES : Louise Cariou, Edith Payer
PRODUCTION : Compagnie Propagande C
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings et du Forum culturel Autrichien
COPRODUCTIONS : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Centre Chorégraphique National de Grenoble, Centre Chorégraphique National – Ballet De Lorraine,
La Passerelle – Scène Nationale De Saint-Brieuc
PARTENAIRES : Drac Bretagne, Conseil Régional Bretagne, Agglomération de Saint-Brieuc
SOUTIENS : Les Subsistances (Lyon), La Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab, D.Id Plateforme pour la Recherche Chorégraphique (Autriche), Le Collectif Danse Rennes Métropole, Musée de la danse - CCNRB