troisième nature

Ce spectacle propose au spectateur une autre manière de regarder et donc de ressentir, détachée de l’idée de progression comme du besoin d’identification. Ici, il n'est pas question d'un phrasé chorégraphique identifiable, d'une corporalité spécifique ou définie, mais d'une succession d’images laissant la place au hasard en travaillant la figure de la paréidolie, ce transformisme spontané du visible qui peut nous faire voir un cheval dans un nuage ou une chaîne de montagnes dans des tâches d’humidité. L'objectif est de défaire les territorialisations préconçues du regard, désidentifier ou déhiérarchiser les formes pour permettre de dire ou de montrer autre chose que ce que nous avons l’habitude de soutirer.